vendredi, décembre 09, 2005

Que proposez-vous pour supprimer le chomage ?

Indiquez-nous les initiatives qui, selon vous, permettraient de supprimer le chomage.

53 Comments:

At 12:24 AM, Blogger  Observatoire du long terme said...

Je vous signale la proposition de José, que je n'ai pas fini d'analyser :

http://intra-muros.laecite.org/index.php/intramuros/suite/supprimer_le_chmage_ma_proposition_le_rec_ou_revenu_dexistence_collective/

 
At 9:15 PM, Anonymous Anonyme said...

On pourrai commencer par dévaluer l'euro ou baisser les taux d'intérêt. Cela permettrai de générer de la croissance et donc des emplois.

On peut aussi baisser la TVA, les charges sur les métiers où il y a beaucoup de travail au noir! mais taxer plus fortement les bénéfices.

On peut aussi éviter de laisser les entreprises de notre pays donner leur technologies pour avoir des marchés et se créer des concurents. Ca c'est le volet intelligence économique parceque dans la mondialisation seul les plus pauvres jouent le jeu!

On peut embaucher un énorme contingent d'inspecteur du travail pour faire la chasse au utilisateur de travaileurs clandestin qui exploitent la misère humaine et font auguementer le chomage.

On peut investir dans certains domaines technologiques. Ca ce sont les pôles de compétitivité, et il y a plus à faire.

Il faut crééer des fonds à taux réduit pour les PMI/PME pour qu'elles se dévelopent et embauchent.

 
At 11:22 PM, Blogger  Observatoire du long terme said...

1 - Pour les taux c'est vrai mais la recente hausse vient montrer les limites de cette logoique : on a gonfle la bulle immobiliere. Les prix sont devenus absurdes. Et sauf à les rendre enconre plus absurdes, cette mécanique finit par toucher ses limites. D'ou la hausse récente justifiée par des augmentations de prix d'actif. Ce n'est donc pas la bonne solution

2 - Sur la TVA, et sa baisse dans les travaux à domicile on retrouve un peu le 1. Plus généralement, vous dites qu'il faut identifier les situations dans lesquelles il y a beaucoup de besoins "hors marché" (ie impossibles à servir dans les conditions actuelles de richesse des consommateurs et/ou de couts et de salaires) et subventionner les secteurs pour lesquels il manque le moins pour réduire l'écart (par la TVA, mais ca peut etre par les charges ou par des aides directes).

La question est : quel est le meilleur outil pour détecter les endroits ou il faut subventionner. On peut cibler sur des secteurs (TVA), sur des bas salaires (exos de charge) ou les deux à la fois (il a existé à un moment une exonération limitée aux secteurs à bas salaires ayant un taux d'ouvriers important, ce qui correspondait à peu près au secteur textile). On peut aussi cibler les PME (votre autre solution). Ou les personnes (aides à l'emploi). Dans notre proposition, nous proposons un mécanisme qui lie ces deux logiques, via l'employeur en dernier ressort.

3 - Oui. Clairement il faut innover.

4 - Chasser le travail clandestin c'est "blanchir le travail au noir". L'effet de réduction du chomage est en partie statistique. Mais pourquoi pas !

5 - Sur les poles de compétitivité il y a bcp à faire, et la démarche actuelle tient plus de la farce médiatique que d'une logique efficace.

6 - C'est une baisse de taux d'interet ciblée. Pourquoi pas.

Au total ce sont des solutions pertinentes, mais tres macro-economiques. Et pour les causes "micro" (probleme d'appariements demandeurs d'emploi/entreprises, pb de formation, difficultés de création ou d'embauche, fermeture de certains secteurs...) ?

 
At 11:38 AM, Anonymous Anonyme said...

Vous ne pourrez indéfiniment ne pas tenir compte que dans les sociétés développées la technologie et le progrès détruisent plus d'emplois qu'ils n'en créent. L'évolution c'est de rendre le travail moins difficile jusqu'à l'éliminer. Si l'on ne crée pas les besoins et les moyens d'en avoir, on ne valide plus l'offre. Une entreprise n'embauche pas parce que le travail est moins cher mais parce qu'elle a une demande supplémentaire qu'il lui faut satisfaire. Un magasin d'électro-ménager ne vendra pas plus parce qu'ils auront plus de vendeurs mais plus de clients. Les industriels l'ont compris puisqu'ils diminuent régulièrement la durée de vie de leurs produits. Mais si de moins en moins de gens ont les moyens de se les payer, que fait-on ? On diminue encore les prix, ce qui diminue par effet glissant les salaires ? On en arrive là à des situations intenables comme celle de l'agriculture en France...

Le problème des pôles de compétitivité c'est qu'ils sont élitistes, pour y trouver du travail il faut avoir Bac + 12...

Le taux de chômage est un moyen de pression que tous les industriels, les économistes orthodoxes, les politiques savent bien qu'il faut maintenir à un tel niveau pour éviter l'inflation. Les financiers n'investissent plus là ou c'est productif mais là ou c'est rentable, et là ou c'est rentable c'est la finance. L'argent est devenu matière première et produit fini. Cela vous ne pourrez pas le changer puisque c'est l'ordre mondial, Chavez, par exemple, l'a très bien compris en redistribuant l'argent au peuple.

Si l'on veut améliorer les conditions de vie, ce n'est plus du travail qu'il faut offrir puisque plus on avancera dans une telle logique plus le travail sera un asservissement dans les sociétés développées, ce que l'on constate de nouveau à notre époque. Les États Unis peuvent maintenir un taux de chômage très bas (et encore c'est à relativiser car leur calcul est aussi faussé que chez nous) puisqu'ils peuvent vivre en s'endettant auprès de tous les autres pays du globe mais ce sont les seuls, de par leur position, à pouvoir le faire. Ce n'est donc pas transposable. Ce qu'il nous manque c'est la matière première et pas le travail. Et comme je l'ai écrit un peu plus haut, la matière première c'est l'argent... Vous aurez beau baisser la TVA, si vous n'avez pas les moyens d'acheter vous n'achèterez pas. Ce genre de procédés ne peut être que provisoire, il suffit de regarder ce qui se passe : le secteur du bâtiment a été relancé un temps grâce à la TVA réduite. Bien mais actuellement que fait-on ? Si on la ramenait à l'état initial on détruirait des emplois, c'est sans fin... Lorsque le bâtiment sera de nouveau en difficulté que fera-t-on, appliquera-t-on un taux 0 ?

 
At 1:44 PM, Blogger  Observatoire du long terme said...

Dans mon esprit il y a deux sortes d'innovation : les innovations radicales (qui nécessitent de gros investissement en mont - r & d - et en aval - déploiement de l'innovation) comme par exemple l'informatique. Mais il y a aussi des innovation "incrémentale" qui ne ne demande rien de tout celà (livraison a domicile de pizzas, invention du yaourt à boire, développement de services à la personne,...).

La France a tendance à se concentrer sur le premier car il se marrie mieux à notre modèle tres centralisé : on crée une agence de l'innovation, un crédit d'impot et 15 poles de compétitivité et vogue la galere ! Le deuxième mode suppose, en revanche, de faire davantage confiance à la "sagesse des foules", ie de décentraliser. C'est très dérangeant pour les élites cvar celà suppose qu'ils abandonnent une partie de leur pouvoir à ceux qui l'utiliseront mieux qu'eux. Mais c'est nécessaire...

 
At 2:43 PM, Anonymous Anonyme said...

Comme vous le dites, c'est nécessaire avant que la sagesse des foules ne se transforme en colère... ;-)

 
At 9:38 AM, Blogger Unknown said...

L'Internetisation et le chômage ! la révolution digitale en marche

Si les révolutions s’accompagnent en générale de ruptures sociales ou économiques brutales, la révolution digitale s’annonce comme un matin calme, un oasis dans le temps, sans bruit, ni fêlure, pas de blessés et pas de guillotine.

Une révolution en chasse une autre, celle de l’ère industrielle. J’avais un cousin italien de première génération, auteur de nombreux livres, Fausto Vicarelli, décédé prématurément dans un accident de la circulation et qui avait dressé les bases d’un modèle économique reconnu mondialement dans les années 80 qui se basait sur "From Equilibrium to Probability: a Rein­terpretationof the Method of the General financial Theory". Que dirait-il aujourd’hui devant l’émergence des nouveaux modèles nés de l’Internetisation ?

Des valeurs boursières qui grimpent à des niveaux jamais atteints, des richesses qui se créent en quelques mois et des modèles économiques indestructibles qui s'éffondrent...

En écoutant les propos d’Oliver Besancenot sur une chaine française, j’ai été frappé par le vieillissement accéléré de la notion du prolétariat. Au fond, si ces discours paraissaient d’actualité en 1960, en plein boom de l’ère industrielle, pour dénoncer les chaines de montage aux cadences harassantes, rattachées à la notion de travaux avilissants, répétitifs, et peu rémunérés.

Le prolétariat est démodé aujourd’hui car tout le monde a sa chance. La chance de créer, avec très peu de moyen, des nouveaux modèles business, des nouvelles perspectives pour générer des richesses. Avec les réseaux digitaux, le prolétariat tient sa chance, à condition que les élites du fond de couloir à gauche et à droite changent leurs discours.
Et de dire, soyez patron, créez des entreprises, des emplois, les tickets d’entrée sur des modèles d’affaire sont aujourd'hui très bas ; plus de chaine de production, plus d’intermédiaires, plus de chaine de distribution, « créons l’INNOVATIONNISME » !

Avec l’arrivée du Web 2.0, chacun pourra en effet utiliser des applications (comme par exemple Alexa Web Search Plateform) pour créer de la valeur avec des concepts business qui ont fait leur preuve : des plates formes d’enchères et d’échanges pour recycler les biens de consommation, pour créer des super marchés verticaux, des sites de rencontre par tranches d’âge ou affinités , un millier d’idées à approfondir, etc… et d’utiliser tous les paramètres sociaux qui aujourd’hui sont inexploités pour générer de nouvelles richesses et opportunités de revenus.

Les mécanismes sont prêts, il faut maintenant expérimenter le modèle et cesser les discours d’assistanats, d’état providence et de former les enfants très tôt aux notions entrepreneuriales, afin que cette approche deviennent naturelle.

Dans ce mouvement d'évolution des mentalités, le concept de Jacques Attali et Vincent Champain, « Changer de paradigme pour supprimer le chômage » a un réel intérêt sur le plan de la démarche intellectuelle :



« Le chômage est traditionnellement défini par l'absence de travail rémunéré. En pratique, une part importante de l’activité du chômeur est consacrée à se former et à chercher un emploi. Notre proposition : reconnaître que se former et chercher un emploi constitue une activité socialement utile. Qu'elle mérite un statut sous la forme d’un contrat d’évolution, avec tous les attributs d'un contrat de travail : rémunération, protection sociale, encadrement et débouché professionnel »

Ce concept reste encore très focalisé sur la large utilisation des fonds publics et de l’état providence pour financer une formation qui n’aboutirait pas forcément sur un emploi. Et financer quel type de formation ? Puisque déjà aujourd’hui le plein emploi serait loin d’être assuré même si les millions de demandeurs d’emplois étaient formés via ce paradigme, aux nouvelles méthodes et organisations du travail.

Le schéma est pourtant simple, il faut créer un nouveau circuit vertueux qui s’appuie sur les acquis économiques d’aujourd’hui afin de créer un mode de distribution qui s’autoalimenterais :

Je vends > j’achète sans intermédiaire = nouvelle économie de marché en injectant de manière perpétuelle les biens de consommations et de services dans un marché libre et surtout sans intermédaire.
"L’intermédiairiat" est celui, dans la chaine de valeur, qui est le moins générateur d’emploi et qui accapare une grande partie du trafic des biens de consommation et des échanges financiers en mode " lobbying ".

Il serait alors possible de créer des bourses de valeurs sur n’importe quelle générateur de richesse, afin d’ajouter d’autres sources de revenus.

Il faut pour cela changer la formation scolaire et les mentalités en profondeur, Mais il se pourrait bien que grâce à cela, le 21e siècle soit le catalyseur de l’extinction du chômage et de la pauvreté des pays du tiers monde.

 
At 9:18 PM, Blogger  Observatoire du long terme said...

Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

 
At 7:52 AM, Blogger  Observatoire du long terme said...

Notre dispositif de formation est entierement centré sur le retour à l'emploi. Elle peut etre réalisée "sur le tas", ou dans des cadres plus classiques. Cdlt,

V

 
At 10:02 AM, Anonymous Anonyme said...

Mon point de vue est très simple. Les ressources prélevées par l'état pour sa politique ne devraient être perçues que sur la richesse créée.
Et quand j'entends ressources, je compte aussi les assedic, la sécu, etc, ....
Réfléchissez un moment, s'il n'y avait plus aucune charges sociales sur les salaires. Un salarié qui coute grosso modo 20000 € par an reçoit 11000 € net effectif. La différence payant les charges sociales et patronales. C'est un peu comme si on surtaxe le travail et non les bénéfices qui en résultent !! Moi je dis que ce salarié devrait couté 11000 € à son entreprise et que les 9000 € supplémentaires devraient être ajoutés aux bénéfices de la société qui seront eux alors plus imposés.
Prenons un autre exemple :
Une entreprise emploie 20 salariés, la masse salariale représente 500 000 €. Certaines années elle fait un petit bénéfice, d'autres, une perte. De mon point de vue, elle rémunère ses salariés 300000 € et verse 200000 € en charges (ne chercher pas la véracité de ces chiffres, ce n'est qu'un exemple) qu'elle devrait compter en bénéfices qui bien que fortement imposés lui permettrait d'être bénéficaire chaque année et surtout lui donnerait envie d'embaucher plus.
Il est évident qu'il est plus profitable d'avoir une machine qui fait le même travail qu'un salarié, elle ne supporte pas de charges sociales !!

Et j'irai encore plus loin. Non à tous les impôts indirects. Plus de TVA. Par contre des impôts sur les revenus et sur les sociétés beaucoup plus importants et justes.

Je sais bien que celà est très utopique.

Simon
simon.pinta@free.fr

 
At 7:32 PM, Blogger  Observatoire du long terme said...

On pourrait baisser les cotisations sociales. Mais proposer une telle idée suppose de dire clairement comment vous financez la protection sociale.

De plus, il faut bien comprendre qu'une partie est un "salaire indirect" : par exemple aux USA, les entreprise payent une mutuelle à bcp de salariés. C'est une dépense volontaire, mais qui coute autant (voir plus) que les cotisations.

Il ne faut pas voir les cotisations comme un impot : un impot est sans contrepartie directe. Alors que si vous avec cotisé, vous avez des droits que n'ont pas ceux qui n'ont pas cotisé.

Cdlt

 
At 4:49 PM, Anonymous Anonyme said...

Le chômage est-il néfaste à l'individu ? Oui, s'il dure plus de six mois (environ). Et ce qui est déagréable, c'est l'incertitude du demandeur d'emploi face à l'avenir. Sinon, rester quelques temps sans travailler pour de l'argent peut être agréable, non ? Alors supprimons l'incertitude et, plutôt que de vouloir faire baisser le chômage, pourquoi ne pas faire "tourner" les travailleurs ?
L'idée serait que n'importe qui aurait nécessité de prendre une fois dans sa vie un congé demi-solde de six mois (par exemple).Il serait remplacé par un chômeur pendant cette durée.
Le nombre de personnes sans travail serait toujours le même, mais les "chômeurs" longue durée n'existeraient plus.
Cela paraît loufoque, mais si on considère que la richesse nationale est suffisante (à condition d'une vraie solidarité), alors il ne sert à rien de nous rajouter collectivement du temps de travail par la création d'emploi, mais de mieux partager ce travail. Cela rejoint un peu l'idée de Rocard qui propsait la semaine de 31 heures plutôt que la semaine de 35 h qui, d'après lui, était une réduction insuffisante du temps de travail pour créer des emplois. On s'aperçoit aujourd'hui qu'il n'avait pas forcément tort.

 
At 5:38 PM, Blogger  Observatoire du long terme said...

Je suis d'accord sur l'idée des deux chomages : le chomage ou on est paumé sans savoir coment en sortir (à supprimer), et la "recherche active d'emploi" (a laquelle on veut donner un statut qui la différencie du premier, et des moyens).

On peut rajouter un "droit à la paresse" (à percevoir un revenu pendant 5/6 mois). Mais cela pose un probleme d'équité : qui doit financer ca ? Est-ce le contribuable moyen (2.000 euros de revenu moyen par menage) ? Ce serait injuste ! Je ne suis pas contre un débat sur ce droit (et la facon dont on pourrait trouver un consensus national pour le financer, ce qui ne va pas de soi !), mais une fois que des problemes sociaux plus flagrants ont été résolus. C'est à dire pas tout de suite !

 
At 5:28 PM, Anonymous Anonyme said...

il serait très interressant de baisser les charges des entreprises pour qu' elles embauchent avec plus de dynasmisme et perrénité.

 
At 12:21 AM, Anonymous Anonyme said...

Votre article est très intéressant et vas dans le bon sens...Enfin une proposition originale créative et lucide pour faire face à ce qui est en fait un tournant majeur de l'évolution de notre société !
Une évolution, une mutation générale. Avec la décrépitude et l'agonie du capitalisme (qui est un système dont la caractéristique est de s'autodétruire), avec le développement de l’informatisation et de la mécanisation… il n'est plus possible de continuer sur un modèle de société basé sur le fait que le citoyen travaille et est rémunéré pour faire fonctionner le système dans lequel il évolue. De moins en moins de besoins de main d’œuvre… de plus en plus de main d’œuvre. La création de nouveaux métiers ne peut pas compenser la croissance démographique et le besoin de moins en moins nécessaire de main d’oeuvre (remplacé par la machine) pour faire fonctionner notre système (je sais l’argument est loin d’être nouveau !)

Je dis même en allant plus loin que vous qu'il n'est plus possible sous peine de drames, guerres, émeutes et souffrances généralisées de continuer sur un système basé sur l'échange marchand. Il faut, pour moi, désormais essayer quelques chose de nouveau...le don et la gratuité !!!!
Oui vous avez bien lu !

Internet à commencé avec le peeer to peer! Les gens ne veulent plus payer d'ailleurs...pour quoi faire ?

La situation est grave et elle deviendra bientôt généralement dramatique !

Ce n’est pas de l’utopie mais du pragmatisme.Dites vous bien qu’avoir le choix est un luxe, peut-être ne l’avons-nous plus en fait !Je pense que le temps de ce que vous nommez utopie est venu !

Toutes les propositions que l'on peut voir (hormis la votre Jacques Attali) relèvent d'observations parcellaires, corporatistes,"raisonnables" venant de l'intérieur du système. Venant de personnes intégrées au système. Hors la quasi totalité des gens ordinaires et "moyens" ou "normaux" sont trop engagés dans la société, ils ne peuvent pas voir la solution et voir la réalité. Voir la globalité, sentir le ressenti universel...Avoir cette empathie necessaire. "Il est difficile de voir les lunnettes que l'on as sur le nez".

Pour ce faire, seules des personnes "extérieures" et ne faisant pas vraiment parti du système ou des artistes peuvent avoir une vision globale et nouvelle des choses (ce qui est capital).Changer radicalement le système quand on en fait parti n'est pas possible il n'y pas de marge de manoeuvre...Trop de blocages, même un président désormais n'a que peu de pouvoir finalement !

Coluche (qui était un homme politique) l’avait pressenti en prenant l'initiative des restaus du coeur...

Néanmoins on n'accordera jamais de crédit officiellement à des marginaux, des artistes ou des gens non intégrés même si le fait de leur différence leur amène une vrai nouveauté et créativité dont nous avons besoin en ce moment plus que jamais !

Voilà cette que je pense, d’autres idée sur mon blog...

Jean Rage
Résilient
http://larage1.free.fr

 
At 9:09 PM, Anonymous Anonyme said...

Je propose une diminution des charges sur le travail et une augmentation des charges sur les machines. Voitures, ordinateur, distributeurs automatiques. Ces machines prennent la place des hommes.
De plus je propose des taxes sur les produits non europeens CSG, securité social, retraites etc...

Le travail devrait être détaxé mais il est taxé à 100 % Je gagne 100 euros, mon patron paye 200 euros 100 de salaires et 100 de taxes.
Si mon patron me paye 110 ou 120 avec 10 ou 20 de taxes il va etre encourager à embaucher et moi à travailler.
Autre idée facilité les entreprises indépendantes.
Malgrès ce qu'on dit, c'est compliqué il y a 3 organismes au lieu d'un. Chambre de commerce, chambre des métiers et urssaf.
http://actocom.blogspot.com

 
At 4:52 AM, Anonymous Anonyme said...

*semaine de 40 heures
*annualisation du temps de travail
*deplafonnement des heures supplementaires jusqu'a 10 heures de travail maxi par jour. Apres soumis a autorisation.
*smic a 1000 euros net en prenant sur le montant des charges.
*licenciement avec une indemnite de 2 mois de salaire qui est a effet immediat.
*interdir le licenciement des femmes enceintes, delegue syndicaux et en maladie.
*generalise la pointeuse pour controler les horaires.
*Embauche massives d'inspecteurs du travail.
*redistribution egale quelque soit le poste occupe de 10 % du benefice realise en France aux salaries en fonction du nb d'heures travaillees.
*Une allocation chomage unique de 300 Euros sans limitation de duree et obligation pour tout les chomeurs de faire soit une formation ou un emploi a mi temps d'utilite publique.
*controle automatique des personnes malades par des medecins de la medecine du travail.
*syndicalisation obligatoire
*fin des subventions aux entreprises pour embaucher
*des contrats simplifies CDI, CDD, interim, apprentissage et stage.
*Obligation pour toutes entreprises en fonction des metiers, branches et nombre d'employes d'accueillir des apprentis et stagiaires remunere a 500 euros par mois.
*Apprentissage-etude des 12 ans apres validation d'un "certificat d'etude".
*"emploi reserve" aux etudiants non soumis a imposition ou charges sociales dans la limite de 500 euros par mois.

 
At 7:55 PM, Anonymous Anonyme said...

Que penseriez vous de surtaxer les bas salaires et alléger les charges des hauts salaires ?

 
At 10:02 PM, Anonymous Anonyme said...

Olivier : si on fait ce que vous proposez, comme les charges sont proportionnelles, et cte omme le nombre d'emplois peu qualifiés est beaucoup plus sensible au cout que les autres, on aura plutot une baisse de l'emploi totale (hausse légere pour les hauts salaires, plus que compensé par une baisse plus forte des emplois à bas salaires)

 
At 7:23 PM, Anonymous Anonyme said...

Afin de supprimer le chômage, il convient de relancer la croissance et donc la consommation. Nous proposons la création de billets et un et deux euros qui remplaceraient les pièces actuelles. Comme c'est marrant d'avoir des liasses de billets dans les poches, on retirerait davantage et on prendrait un plaisir infini à payer n'importe quoi.

 
At 8:57 PM, Anonymous Anonyme said...

Je pense que c'est lié aux accents dans le titre. J'ai changé cela. Cdlt,

 
At 12:43 PM, Anonymous Anonyme said...

Je trouve triste que toutes les réactions ne s'attachent qu'à la comptabilité !
Aujourd'hui, on ferme des crèches, on recrute des infirmières à l'étranger...; lorsque de jeunes stagiaires viennent voir, en 3ème, les conditions de travail de leurs aînés dans des métiers aussi passionnants et gratifiants que l'accueil des petits et l'accompagnement de leurs parents dans leurs tâches éducatives, ils évoquent la pénibilité du travail, les horaires parfois difficiles, les salaires peu attractifs, et ils vont s'engouffrer dans des facs sans issues, en se plaignant ensuite de n'avoir pas de travail à la sortie.
Alors oui pour essayer de trouver des solutions au malaise, mais à condition que chacun soit honnête, que l'on cesse le populisme, la démagogie, la reculade devant nos enfants qui nous font peur ! Nous les avons mal élevés, il est encore temps de faire machine arrière. Les enfants-rois sont malheureux, ils deviennent des enfants-tyrans.
Passons-la main à ceux d'entre eux qui peuvent prendre la barre, avec notre soutien, bien sûr, mais les vieux sages doivent rester en retrait.
Faisons confiance à ceux qui n'osent même plus parler aujourd'hui, coincés entre les mammouths de tous poils qui se jouent des jeunes pour se faire mousser et les casseurs et ceux qui osent, sans aucune peur du ridicule, défendre leurs "avantages acquis !". Ceux-là font tellement de bruit qu'on ne voit même plus ceux qui aimeraient montrer une autre image de la France Jeune, une image solidaire, morale, moderne, innovante...qui d'ailleurs partent à l'étranger pour s'épanouir.
La bienveillante fermeté, tout le monde en parle...pour les autres

 
At 11:21 PM, Anonymous Anonyme said...

Bonjour
J'ai bien lu votre message et vos propositions...il faut en effet sortir par le haut, en particulier avec tous ceux qui sur le terrain ont ramé sur le sujet et qui, avec les réductions budgétaires et alors qu'ls ne sont pas gourmands, vont finir par s'épuiser, en voyant les derniers financements région, état, europe, aller dans les mêmes impasses et pour les institutions.
Je suis à la recherche...cela fait de nombreuses années..de"l'autorité locale qui réunirait tous les moyens publics " mais aussi associaitifs et militants...( construire pour l'emploi ce que nous avons fait après la guerre pour la sécu et la retraite)
j'ai construit pour cela dans le contrat de plan 2000 2006 une asociation le CISTE carrefour de l'Innovation Sociale Travail Emploi qui réunit l'ensemble des partenaires sociaux (salariés, patrons et associaitfs) autour de la notion de dialogue sociale territorial (4ème niveau!) Après en avoir été le président, je suis maintenant chargé de développer des programmes européens. Nous venons d'en terminer un sur la gestion démographique ( nous sommes retenus par la commission européenne pour le présenter devant les partenaires sociaux des 25, fin mai..) ATOUT'AGE.
Le projet ETAPE (entreprendre, transmettre, accompagner pourl'emploi) va réunir quelques années d'expériences dont la responsabilité de secrétaire régional de la CFDT Poitou-Charentes....je vous fait parvenir un diaporama qui est une photo de notre travail réalisé à ce jour. Si cela peut aider au débat et si vous pensez que d'une manière ou d'une autre vous pouvez le soutenir (ou que nous pouvions nous soutenir!)...nous avons une présentation aux acteurs et aux publics le 18 mai 2006
bravo de vous intéresser à ce formidable défi de la vie pour tous
amicalement
France Joubert
ciste2@wanadoo.fr
06 70 00 14 67

 
At 9:53 PM, Anonymous Anonyme said...

Bonjour,

Il existe une autre alternative, mais qui v a plus loin dans la démarche.

Je ne donnerai que son principe principal car derriére cela entrainerai beaucoup d autres réfondation.

Le principe est la création soit par bassin d emploi des Bourses Locales d Activités ou BAL. Celles cient se verraient prendre en charge la majeure partie des services a la personnes dépendant des collectivités territoriales dans les dommaines de l éducation, de l aides aux personnes agées, de l encadrement des enfants, etc. Tout ce qui ressort donc du domaine de l activité de service.

A coté de cela, le temps réglemetaire pour les travaux non qualifié, généralement la manutention verrait son temps légal réduit de moitié soit 20h par semaine. Bref, le temps de "tr avail" serait réduit de façon a en alleger le cout social en terme de santé publique et donc un gain sur ces dépenses (mais il y en a d autres). L autre motié temps dégagé serait ainsi affecté aux activités de service a la collectivité, a la formation et a la créativité. Cette dernière verrait la mise en place de centre de créativité locale travaillant sur le principe de l émulation et du parrainnage.

ce système de BAL, profiterait essentiellement aux artisants, agriculteurs, PME lcoale (accessoirement aux grandes entreprises) et bien évidemment aux collectivités locales.

Le principe est l allègement important de la charge de travail dans son sens ethimologique, pour donner plus de place a l activité et au "working" dans le sens anglo saxon soit, la créativité.

Il faut bien voir que ces BAL serait en mirroir avec les ANPE (modifié) oú les contrats d embauches n aurait plus lieu d être soit une flexibilité totale du marché de travail. essentiellement pour les emplois de faible qulification. Bien entendu, les CDI seraient toujours libre entre employé et employeur.

Mais le but étant de mettre en oeuvre l activité sociale et de dynamiser le secteur de l artisanat et des PME.

La politique locale devrait etre modifié en conséquence pour mieux répondre a ce nouveau contrat social.

Soit, la fin de l emprise des partis politiques au niveau local...

Mais ceci est aller plus loin et entraine bien d autres refondation !

 
At 10:01 PM, Blogger  Observatoire du long terme said...

Nous avons proposé qu'une agence de bassin d'emploi ait pour mission de faire ce que le marché ne fait pas spontanément : accompagner ceux que les entreprises rejettent, créer le cas échéant des emplois pour ceux qui s'avèrent durablement difficile à employer.

Vous proposez d'y adjoindre d'autres fonctions, telles que celles qui rélèvent actuellement des collectivités. Je pense qu'il faut séparer deux choses :
- les activités actuelles, ou dont la solvabilité est avérée. En général, elles sont mieux gérées par des structures dédiées (privées ou publiques selon le cas)
- l'accompagnement de personnes, et la contractualisation avec des employeurs susceptibles d'offrir des emplois pour ceux qui en sont durablement éloigné moyennant des adaptations (financieres, formation, accompagenement, suivi dans l'emploi). Dans ce cas il faut que l'agence négocie puis contractualise avec cet employeur

On peut aussi envisager des groupements d'employeurs qui permetteraient à différents groupes de mutualiser des salairés afin de "consolider" plusieurs CDD pour en faire un CDI.

Au total, il me semble que ce que vous proposez n'est pas si éloigné d'une partie de ce que nous proposons - notre options étant inspirée par le principe de "subsidiarité" : ce que le marché peut faire correctement, le laisser au marché. Tout en renforcant les moyens publics là où çà fonctionne mal (le retour à l'emploi ou la formation des personnes qui aujourd'hui payent le tribule plus fort à la précarité et au chomage)

 
At 7:51 PM, Anonymous Anonyme said...

En premier lieu, il faudrait une mesure exacte du chômage, ni cache misère, ni démagogique.

En second lieu, il ne faut pas croire que certains pays dont on parle beaucoup pour vanter le libéralisme ont des taux effectifs de chômage plus faibles que les nôtres car, si j'ai bien compris des informations trouvées à différentes sources, même une étude économique d'une banque, dans ces pays plus de la moitié les chômeurs ont été transformés en invalides et ainsi rayés des statistiques.

Entre autre, j'ai trouvé ceci :


5 848 000 chômeurs "équivalent temps plein" en 2005


Un dossier intéressant vu sur un autre site ( http://www.actuchomage.org )
Citation : --->
>

La moyenne annuelle en 2005 est de 5 848 000 chômeurs "équivalent temps plein" sur une population active occupée (ayant un emploi) de 24 921 000 personnes. La population active totale (occupée + chômeurs officiels) est d'environ 27 600 000 personnes (Insee, mais le mode de calcul varie selon les sources). En rétablissant les "dispensés de recherche d'emploi" qui sont en réalité des chômeurs, et donc des actif, la population active effective est d'environ 28 000 000 de personnes (chiffres à affiner).

Ainsi, le taux réel de chômage (en équivalent temps plein) est de 20,9%

Mais rassurez-vous, les pays comme le Danemark à la mode, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas ... qui affichent de très faibles taux de chômage officiel ne font pas mieux. Mais ils font autrement et sont moins honnêtes que nous.

Pour commencer, plus de la moitié des chômeurs ont été transformés en "invalides" dans les années 1991-1993 et le système a continué sur sa lancée. Des études de l'OCDE de 1995 et 1998 indiquent que dans plus de la moitié des 23 pays étudiés, le nombre d'invalides était supérieur au nombre de chômeurs inscrits.

Et une partie seulement des chômeurs est inscrite dans les statistiques officielles.
Au Danemark par exemple, vous n'êtes chômeur que la première année. Ensuite, vous êtes "en activation" et vous disparaissez des staistiques. Et l'assurance chômage étant facultative, dans un système de caisses privées, gérées en fait par les syndicats (ce qui explique un taux de syndicalisation de 78%), plus de 20% des chômeurs n'ont pas cette intéressante allocation pouvant atteindre 90% de l'ancien salaire (plafonné). Il leur reste l'aide sociale, un peu comme l'ASS ou le RMI.


Voir le détail des calculs à cette adresse :
http://travail-chomage.site.voila.fr/chomage/chom_reel2005.htm

Chômage officiel et chômage réel en 2005
Les données officielles minimisent beaucoup l'importance du chômage. Voici un calcul précis et très révélateur du chômage réel

Explication :
Les chômeurs des catégories 1 à 3 sont des chômeurs à temps plein (aucun travail ou négligeable), ceux des catégories 6 à 8 sont des chômeurs à mi-temps (ayant travaillé plus de 78 heures dans le mois), donc des travailleurs à mi-temps (à distinguer des emplois à temps partiel).
Les emplois en C.E.S. (20 heures par semaine) sont des demi-emplois, donc des demi-chômeurs (20/39e d'emploi). Les emplois à temps partiel représentent 23,2/39e d'un emploi complet (durée moyenne de 23,01 heures / semaine) et 17,2% des 22 200 000 salariés sont à temps partiel.

La durée réelle moyenne de travail à temps plein est de 39,00 heures (enquête emploi), soit un horaire affiché de 35,65 heures (horaire officiel) auquel s'ajoutent les heures supplémentaires.

Pour le modèle anglais, voir aussi sur le site :
http://travail-chomage.site.voila.fr/index2.htm


et aussi :

La situation n'est pas mieux en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, au Danemark, en Suisse ....
Les chiffres sont encore plus tronqués que chez nous, ce qui leur permet d'afficher de belles statistiques :

- dans les années 1991-1993, ils ont mis en place un système qui écarte plus de la moitié des chômeurs en les transformant en invalides (WAO en Hollande ...) qui bien sûr ne sont plus comptés comme chömeurs,
- au Danemark, à la mode, vous êtes comptés comme chômeur la première année, ensuite vous êtes "en activation" et n'êtes plus comptés comme chômeur
- pour l'Angleterre, c'était expliqué ici (un peu ancien, mais le principe ne doit pas avoir changé) : Le modèle libéral britannique : emploi et chômage

avec un lien ici :
http://travail-chomage.site.voila.fr/ancien/model_brita.htm

 
At 10:05 AM, Anonymous Anonyme said...

l

 
At 6:57 PM, Anonymous Anonyme said...

Pour diminuer le chômage, il suffit de diminuer la population active, transformer des chômeurs en inactifs (du point de vue statistique).
Les transformer de façon massive en invalides (Angleterre, Pays-Bas) ou en préretraités (Danemark). On pourrait facilement avoir deux millions de chômeurs en moins en utilisant les mêmes méthodes.


Vu sur le site
http://www.actuchomage.org

Danemark et chômage : le modèle danois n'a aucun mérite

En 2004, le Danemark a plus de préretraités (187 200) que la France (139 700) pour une population active dix fois plus faible. Avec les autres mesures de marché du travail, le nombre réel de chômeurs est 2,52 fois le nombre officiel. Le taux de chômage réel devient 14,65 % au lieu d'un taux officiel de 6,38 %. La tromperie est dévoilée.
Avec une évolution de sa population active identique à celle du Danemark depuis quinze ans, non seulement la France n'aurait plus aucun chômeur officiel, mais le chômage réel serait résorbé pour l'essentiel. Et cela sans introduire une plus grande flexibilité des contrats de travail.

Si de plus la France avait eu recours à la même proportion de préretraites que le Danemark (6,78 % de sa population active), le chômage réel aurait entièrement disparu et beaucoup d'emplois à temps partiel seraient redevenus des emplois à temps plein.
Inversement, si la population active du Danemark avait augmenté dans la même proportion qu'en France (+12,1%), tout en créant aussi peu d'emplois (43 600 en quinze ans), le nombre de chômeurs aurait augmenté de 372 500 et le taux de chômage réel serait devenu 24,0 % de la nouvelle population active (après son augmentation).

Comme l'on voit, le succès apparent du Danemark ne doit rien à la flexicurité, mélange de flexibilité et de sécurité (discours bien connu). En fait, le modèle danois n'a aucun mérite pour résoudre le problème du chômage, une fois enlevés les artifices qui cachent le chômage réel et encore moins en tenant compte de la démographie de l'emploi.
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Au Danemark en 2004, pour un nombre officiel de 176 400 chômeurs, 268 300 personnes étaient enregistrées dans les "mesures de marché du travail" (labour market policy measures), des préretraites pour l'essentiel.. Le chômage réel était donc de 444 700 personnes.
La population active étant de 2 766 300 personnes, le taux de chômage officiel était de 6,38 %. Mais, en réintégrant les 268 300 faux inactifs (préretraités ...) dans la population active, celle-ci devenait 3 034 600 personnes et le taux de chômage réel 14,65 %. Ce taux est un minimum, car ne prenant pas en compte les "invalides" pour raisons sociales.

En France en 2005, pour 2 420 000 chômeurs au sens de l'Anpe (catégorie Defm 1) et 2 717 000 chômeurs au sens de l'Insee, le nombre réel de chômeurs en équivalent temps plein était de 4 092 000, soit un taux de chômage réel de 14,53 % (compte tenu de la correction sur la population active) . Pour rester comparable aux données danoises, l'équivalent en chômage des emplois à temps partiel n'est pas pris en compte ici.
Voir l'article "Chômage officiel et chômage réel (2005)" sur le même site http://travail-chomage.site.voila.fr/chomage/chom_reel2005.htm.
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Le modèle français est le plus honnête en matière de chômage, ou le moins habile pour en cacher l'étendue, comparé au modèle danois, anglais ou hollandais. Le recours aux préretraites massives est utilisé au Danemark, l'invalidité pour raisons sociales (sans réelle invalidité médicale) est la mesure principale en Angleterre (Royaume-Uni) et aux Pays Bas, ce qui n'empêche pas l'utilisation d'autres mesures pour cacher l'importance du chômage. Dans ces trois pays, le chômage réel est de deux à trois fois plus important que le chômage officiel et se trouve comparable au chômage réel en France.
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Enfin, le Danemark produit et exporte du pétrole et du gaz, ce qui arrange beaucoup les finances publiques et permet de payer un nombre considérable de préretraites pour faire baisser le chômage apparent en diminuant la population active.

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Voir http://travail-chomage.site.voila.fr/danois/dk_merite.htm

pour un document trés complet et de grande qualité, avec des tableaux statistiques et les sources utilisées. D'autres aspects y sont aussi abordés : indemnités de chômage, coût du travail, durée effective du travail.

> En effet, cela vaut vraiment la peine d'aller voir le document original car tout est bien expliqué avec des informations sérieuses et issues des sources officielles (citées). Le texte peut être imprimé avec tous les traitements de texte (rtf)
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At 5:06 PM, Anonymous Anonyme said...

Après lecture et réflexion sur votre excellente note, la pratique de placement des personnes à la recherche d'un emploi fait apparaître la possibilité, pendant le contrat d'évolution, de trouver des périodes de travail, notamment en intérim, ou dans le cadre de groupements d'employeurs, permettant à la personne de rester en contact, et de réfléchir à un projet professionnel. Sur une période d'indemnisation d'un an, on pourrait considérer que ces "intérims" seraient de deux mois, ce qui diminuerait le montant global que vous avez annoncé de près de 15%, soit 7,5 milliards, soit 0,4% du PIB.

 
At 1:21 AM, Anonymous Anonyme said...

Vu sur le site
http://www.actuchomage.org

En neuf ans le nombre réel de chômeurs n'a pas baissé en France

En neuf ans, de 1996 à 2005, le chômage apparent (chômage officiel) a diminué de 21% en passant de 3.062.980 à 2.419.600 inscrits en catégorie 1 Anpe (chômage officiel).
En fait, le chômage réel des diverses catégories de chômeurs et des chômeurs en partie ou en totalité dissimulés à travers différents dispositifs, calculé en équivalent "temps plein", a un peu augmenté, passant de 5.745.310 à 5.848.550.

Cependant, la population active, occupée (ayant un emploi) ou non (chômeur inscrit), est passée de 25.591.000 (1996) à 27.637.000 (2005), au sens du BIT et de l'INSEE.
Cette population active doit toutefois être corrigée en réintégrant les personnes qui en sont artificiellement exclues : les dispensés de recherche d'emploi, celles en préretraites entières et les chômeurs en stage.
La population active corrigée devient 26.070.000 en 1996 (+479.000) et 28.132.000 en 2005 (+495.000).

Le taux de chômage apparent (officiel) est de 11,96 % en 1996 et de 8,75 % en 2005, en prenant la moyenne annuelle de la catégorie 1 de l'ANPE.

Le taux de chômage réel est :
- 16,97 % en 1996 et 14,54 % en 2005 sans tenir compte de l'équivalence chômage des emplois à temps partiel
- 22,04 % en 1996 et 20,79 % en 2005 en tenant compte de ce chômage partiel de fait.

Un progrès bien faible en neuf ans et tout relatif, car si la population active continue d'augmenter, le rythme de cette augmentation s'est beaucoup ralenti au cours des dernières années. Reste à savoir la part prise par les chômeurs découragés, disparus des statistiques, dans cette diminution de la population active.

Ne croyez pas pour autant à une situation réelle plus enviable dans les autres pays en Europe ou dans d'autres régions du monde. Bien souvent, un taux de chômage officiel autour de 5 %, même estampillé Ocde ou Eurostats, cache un taux effectif du chômage compris entre 10 et 20 %. Et bien souvent, la proportion d'emplois à temps partiel est plus importante qu'en France avec un nombre d'heures plus faible (Pays-Bas, Royaume-Uni ... ).

Voir : Le chômage réel en France : 1996 et 2005

http://travail-chomage.site.voila.fr/chomage/chom_reel_1996_2005.htm

-

 
At 11:59 AM, Anonymous Anonyme said...

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( Vu sur le site http://www.actuchomage.org )

Evolution de l'emploi en France : 2002 - 2007

L'emploi ne se limite pas au seul emploi salarié du secteur marchand (privé) des statistiques de l'emploi les plus souvent citées. La population active occupée comprend aussi les non salariés (travailleurs indépendants) et d'autres branches d'activité : agriculture, sylviculture, pêche, éducation, santé, action sociale et administration, du secteur privé ou du secteur public.

La durée effective du travail (à temps complet et à temps partiel), la proportion d'emplois à temps partiel, la répartition entre hommes et femmes, le statut des emplois (CDI, CDD, intérim, apprentissage, stages) ont aussi leur importance. Le chômage officiel (apparent) doit être comparé au chômage réel (effectif) donné par ailleurs.

En trois ans, de 2002 à 2005, l'emploi total (population active occupée) a augmenté de 221 000, mais l'emploi salarié du secteur marchand (privé) est resté stable (+ 14 525). L'emploi total a diminué de 79 000 pour les hommes et augmenté de 300 000 pour les femmes.
L'emploi salarié marchand diminue beaucoup dans l'industrie (- 269 900, soit 6,6%), ce qui est inquiétant, augmente de 62 350 (4,9%) dans la construction et de 222 000 (2,2%) dans le tertiaire.

Si la durée légale du travail est de 35 heures par semaine, la durée effective du travail en 2005 est en moyenne de 39 heures pour les emplois à plein temps et 23,2 heures pour les emplois à temps partiel. Ceux-ci représentent 17,2 pour cent de l'ensemble des emplois (hommes : 5,3% - femmes : 30,8%).

L'augmentation du chômage au sens du BIT est de 321 000 (hommes : 179 000, femmes : 142 000).
Le mode de calcul du nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) et de l'Insee est différent de celui de l'Anpe de la catégorie 1 ou des catégories 1 à 8. Surtout, ces deux mesures officielles sont bien inférieures à celle du chômage effectif, caché par différents artifices.


Le dossier complet avec tableaux annuels (2002 - 2005) et trimestriels (décembre 2004 à mars 2006) ... près pour 2006 au complet et 2007 est à voir ici :

http://travail-chomage.site.voila.fr/emploi/evolu_e2002_2007.htm

Le document est aussi disponible en fichier texte (.doc et .rtf), en deux parties pour des raisons de mise en page (tableaux). La partie (b) sera mise à jour chaque trimestre.

> Un site bien documenté : http://travail-chomage.site.voila.fr/index2.htm

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At 11:31 AM, Anonymous Anonyme said...

Bonjour,

Mon patron vient de transferer son entreprise en Pologne,37 personnes au chaumage, pour échapper à l'impôt sur la fortune car il la cède ..On ne peut pas lui en vouloir il le mérite.Alors pourquoi continuer à imposer le patrimoine? Les milliards d'euros qui partent à l'etranger seraient bien mieux en France vous ne trouvez pas ?

 
At 6:57 PM, Anonymous Anonyme said...

suites aux émeutes des banlieues de 2005, j'ai imaginé un concept que j'ai nommé le SDV (salaire de vie)
le SDV n'est pas une allocation universelle , les actifs ne le perçoivent pas

Le SDV est une simplification du système de protection sociale
Il permet une allocation jeunesse pour chaque enfant, une allocation d'autonomie pour les jeunes à partir de 16 ans et jusqu'à leur fin de formation (études et apprentissage)
Le SDV remplace l'allocation chômage et il est complété par l'APR (assurance perte de revenu) pour une durée de trois ans
en contre partie, les sans emplois devront offrir un service pour la collectivité afin de ne pas rester inactif (services de l'état, services de la commune,service pour une association à but humanitaire,création d'une entreprise,et formation à un métier)
Le SDV remplace la retraite de base quelque soit la situation de chacun
tous les citoyens devront prévoir une complémentaire privée durant leur activité salariée suivant ses revenus
afin que le SDV représente un véritable salire suffisant pour vivre (environ 1000 euros), l'impôt sur le revenu, l'impôt logement et la TVA devront être réformées

 
At 2:01 PM, Anonymous Anonyme said...

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At 11:53 PM, Anonymous Anonyme said...

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